6. L’aliment : un objet physique, économique, technique, culturel, complexe (l’acte alimentaire est «biopsycho-anthropologique», a écrit le philosophe et sociologue Edgar Morin).
28. « Traditionnel Agricole » : ration riche en céréales, racines, tubercules et légumineuses ; mais faible en énergie avec un excès de glucides (modèle présent en Afrique et Asie)
29. « Traditionnel Mixte » : céréales/racines/tubercules avec un apport protéique complémentaire important (lait/viandes/poissons) :
47. Accélération de la circulation des personnes, des biens et des informations= Uniformisation des produits et des esprits (hypernormalisation)
48.
49.
50. 2- Qualité1 : critère composite (en fonction des 13 tendances de consommation…)
51. 3- Image (marque, produit, fabricant, distributeur…) : caution, statut social, univers culturel et sociétal, éthique (ex. : "si c'est mauvais pour la planète ou si ce produit est le fruit de l'exploitation de l'homme je n'achète pas"
56. Des produits "vrais" (identifiables, qui ne nous mentent pas) et "bons" pour la Planète (qui respectent et préservent la Nature) et l'Homme (sains, sûrs).
57. Avec un contenu informationnel clair, complet, et fiable qui permet une utilisation optimale sans risque et engage le fabricant et le distributeur
58.
59. 15 novembre 2007 FOOD INTELLIGENCE - SERGE GUEGAN 29 Quel Scénario Futur ? ?
66. Les objectifs de réduction de la faim sont définis par l'objectif** du Sommet Mondial de l‘Alimentation (SMA, FAO / 1996, 2002, 2009) et ceux du Millénaire pour le Développement, (OMD, ONU / Sommet du Millénaire en 2000) (**): réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de sous-nutrition entre 1990 et 2015
71. Dans le même temps 18 millions de ménages ont été à un moment ou à un autre dans l’impossibilité économique de se nourrir !
72. 50 millions de ménages sont considérés comme exposés à l’insécurité alimentaire.NB : en France la situation est proportionnellement assez proche, même s’il n’existe pas de statistiques fiables sur cette question (hormis INCA 2)
117. Janvier 2007 FOOD INTELLIGENCE - SERGE GUEGAN 58 Population Mondiale 2010-2050
118. Janvier 2007 FOOD INTELLIGENCE - SERGE GUEGAN 59 Consommation mondiale de céréales (2000) Grenier à blé mondial Près de 50% des calories nécessaires à l’alimentation de l’humanité provient des céréales. 40% des céréales exportées dans le monde proviennent des Etats-Unis ou de l’Union Européenne.
119. janvier 2007 FOOD INTELLIGENCE - SERGE GUEGAN 60 Consommation mondiale de viandes (2000) CHINE Les produits animaux absorbent près de 40% de la production céréalière mondiale , et plus de 90% du soja…Sans parler des bio-carburants…
140. Concentré - Exemple : en France 25% des agriculteurs = 2/3 de la production agricole ; 10% des IAA = 2/3 de la production industrielle ; oligopole de la grande distribution alimentaire
141. Financiarisé : l’agriculture est de + en plus capitalistique, et les grandes IAA sont le plus souvent cotées en bourse, donc soumises à une gouvernance d’actionnaires (essentiellement des banques et des fonds)
144. Cette dynamique a eu un effet multiplicateur dans l’économie mondiale(infrastructures, inputs, équipements, emballage, logistique, distribution, restauration…) ; elle a contribué à l’élévation du niveau de vie ; elle a permis à de nombreuses régions périphériques de maintenir et de créer des emplois ; elle a rendu possible la maîtrise et l’entretien d’une nature moins hostile dans les campagnes…
149. Part élevée des services (emballages, logistique, recherche, publicité…), en proportion de la matière première, dans le coût final pour le consommateur
153. Circuits longs et coûteux (transport, énergie, GES, conservation, stockage…)
154. Coûts financiers, sanitaires et sociaux engendrés ou aggravés par la sous-nutrition, la malnutrition (dont «la malbouffe» au Nord!) , la concentration (pathologies infectieuses…), l’emploi d’ingrédients et d’emballages pathogènes (cancers, malformations,…)
158. Or une augmentation sensible des surfaces cultivées n’est pas réaliste pour des raisons écologiques (forêts), climatiques (eau), énergétiques et économiques (infrastructures), surtout si on intègre la concurrence des productions non-alimentaires (bio-carburants…)
162. Mais l’adoption de ce nouveau schéma se traduirait par une très forte baisse de la productivité du travail, ce qui impliquerait :
163. De pouvoir augmenter significativement la population active dans le secteur agroalimentaire et de redéfinir l’occupation de l’espace (en ralentissant l’exode vers les villes et les côtes, en modifiant la répartition géographique des infrastructures) D’accepter une forte hausse du prix des aliments
164. De pouvoir investir davantage de temps dans la préparation des repas : ce qui impose un changement de société et pas seulement un changement de système alimentaire !
182. et/ou la petite agriculture durable des PED3- Des aliments peu ou pas transformés 4- Des aliments le plus possible sans emballages 5- Des Marques si elles apportent des garanties, sinon… 6- Moins de déchets, plus de recyclage 7- Partout et en toute circonstance : avoir une attitude critique et responsable !
185. Bibliographie … Baudrillard J – La société de consommation Bourdieu P – La distinction sociale Poulain JP – Sociologie de l’alimentation Poulain JP – Sociologie de l’obésité Fischler C – L’homnivore Souccar T, Robbarb I – Santé, mensonges et propagande Onfray M – La raison gourmande Balzac H – Traité des excitants modernes Dumas A – Le grand dictionnaire de cuisine Klatzmann J – Nourrir 10 milliard d’hommes George S – How the other half dies Tévoédjré A – La pauvreté richesse des peuples Amartya Kumar Sen – Un nouveau modèle économique Ziegler J – L’Empire de la Honte … !!! La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme !!!
186.
187. 10 ans dans l’Industrie Agroalimentaire à des postes de direction générale (nutrition animale, fumaisons…)