2. Introduction : définition d’un parti politique : voir la fiche 6 Nom du Groupe Nombre de députés Groupe de l’Union pour un mouvement populaire 310 + 7 apparentés Groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche 187 + 16 apparentés Groupe Gauche démocrate et républicaine 25 Nouveau Centre 23 Groupe députés n’appartenant à aucun groupe 8
3.
4.
5. Parti Communiste Français (PCF) Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) Parti de Gauche (PG) Parti Socialiste (PS) Parti Radical de Gauche (PRG) Les Verts Mouvement Démocrate (MODEM) Union pour un Mouvement Populaire (UMP) Debout la République (DLR) Rassemblement pour l'Indépendance et la Souveraineté de la France (RIF)
8. « La marée, en se retirant, découvre soudain, d’un bout à l’autre, le corps bouleversé de la France (…). Les chemins de fer sont quasi bloqués. De nos 12 000 locomotives, il nous en reste 2800. aucun train, partant de Paris, ne peut atteindre Lyon, Marseille, Toulouse, bordeaux, Nantes, Lille, Nancy. Aucun ne traverse la Loire entre Nevers et l’Atlantique, ni la Seine entre Mantes et la Manche, ni le Rhône entre Lyon et la Méditerranée. Quant aux routes, 3000 ponts ont sauté ; 300 000 véhicules, à peine, sont en état de rouler sur 3 millions que nous avions eu ; enfin, le manque d’essence fait qu’un voyage en auto est une véritable aventure. (…) Ainsi qu’on pouvait le prévoir, la Libération ne va, tout d’abord, apporter au pays, disloqué et vidé de tout, aucune aisance matérielle. » Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, Plon, 1954
12. Du Parlement, composé de deux Chambres et exerçant le pouvoir législatif, il va de soi que le pouvoir exécutif ne saurait procéder, sous peine d'aboutir à cette confusion des pouvoirs dans laquelle le Gouvernement ne serait bientôt plus rien qu'un assemblage de délégations. Sans doute aura-t-il fallu, pendant la période transitoire où nous sommes, faire élire par l'Assemblée nationale constituante le Président du gouvernement provisoire, puisque, sur la table rase, il n'y avait aucun autre procédé acceptable de désignation. Mais il ne peut y avoir là qu'une disposition du moment. En vérité, l'unité, la cohésion, la discipline intérieure du gouvernement de la France doivent être des choses sacrées, sous peine de voir rapidement la direction même du pays impuissante et disqualifiée. Or, comment cette unité, cette cohésion, cette discipline, seraient-elles maintenues à la longue si le pouvoir exécutif émanait de l'autre pouvoir auquel il doit faire équilibre, et si chacun des membres du gouvernement, lequel est collectivement responsable devant la représentation nationale tout entière, n'était, à son poste, que le mandataire d'un parti ? C'est donc du chef de l'État, placé au-dessus des partis, élu par un collège qui englobe le Parlement mais beaucoup plus large et composé de manière à faire de lui le Président de l'Union française en même temps que celui de la République, que doit procéder le pouvoir exécutif. Au chef de l'État la charge d'accorder l'intérêt général quant au choix des hommes avec l'orientation qui se dégage du Parlement. A lui la mission de nommer les ministres et, d'abord, bien entendu, le Premier, qui devra diriger la politique et le travail du gouvernement. Au chef de l'État la fonction de promulguer les lois et de prendre les décrets, car c'est envers l'État tout entier que ceux-ci et celles-là engagent les citoyens. A lui la tâche de présider les Conseils du gouvernement et d'y exercer cette influence de la continuité dont une nation ne se passe pas. A lui l'attribution de servir d'arbitre au-dessus des contingences politiques, soit normalement par le conseil, soit, dans les moments de grave confusion, en invitant le pays à faire connaître par des élections sa décision souveraine. A lui, s'il devait arriver que la patrie fût en péril, le devoir d'être le garant de l'indépendance nationale et des traités conclus par la France. DISCOURS DE BAYEUX 16 juin 1946
14. La Constitution du 27 octobre 1946 "Préambule Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et les libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République. Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après : - La loi garantit à la femme, dans tous les domaines des droits égaux à ceux de l'homme. (…) TITRE V Du président de la République ART. 29 - Le président de la République est élu par le Parlement. Il est élu pour sept ans. Il n'est rééligible qu'une fois. ART. 38 - Chacun des actes du président de la République doit être contresigné par le président du Conseil des ministres et par un ministre.
22. La 2CV de Citroën, symbole de la voiture populaire. Taux d'équipement (en %) 1960 1975 Téléviseur 10 82 Machine à laver 22 68 Automobile 30 61 Réfrigérateur 22 86
23. 1958 : le début du chantier le long des voies SNCF. Sur la droite, on distingue nettement le palais des sports, déjà construit, et le collège Michelet.
25. Le 1 er novembre 1954 : La Toussaint rouge Attentats perpétrés par le F.L.N. contre la population civile d'Algérie, « européenne » et « musulmane » « pacification de l'Algérie » par l’envoi de soldats en Algérie 1956 – 1957 « pacification de l'Algérie » Attentats redoublent d’intensité 1957-1958 Intensification des hostilités envoi de 400.000 soldats en Algérie La bataille d'Alger (7 janvier - 24 septembre 1957) Putsch d'Alger et Comité de salut public (mai 1958) De Gaulle entre en scène à la demande du gouvernement et du président René Coty
26. 13 mai 1958, rencontre à Oran avec le général Salan
30. La passation des pouvoirs, ( Photothèque de la Documentation Française ) Dans les salons de l'Élysée, en présence des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Jacques Chaban-Delmas et Gaston Monnerville, du secrétaire général du Parti Socialiste SFIO et ministre d'État, Guy Mollet, des corps constitués et des représentants du corps diplomatique, le dernier président de la IV ème République s'efface devant le premier président de la V ème République . le 8 janvier 1959
31. II / La France de la V ème République A / une démocratie et une république
33. Constitution de la V ème République Préambule Le peuple français proclame solennellement son attachement aux droits de l’homme et aux principes de souveraineté nationale tels qu’ils sont définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le Préambule de la Constitution de 1946. (…) Art. 1 – La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.