L'hydrologie (du grec ὕδωρ / hýdōr, « eau », et λόγος / lógos, « étude ») est la science qui s'intéresse à tous les aspects du cycle de l'eau, et en particulier aux échanges entre la mer, l'atmosphère (océanographie, climatologie...), la surface terrestre (limnologie) et le sous-sol (hydrogéologie), sur terre (ou potentiellement sur d'autre planètes). L'hydrologue contribue à la connaissance et gestion des ressources en eau et à leur durabilité en rapport avec les bassins versants environnementaux.
2. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 2
Hydrogéologie : plan général
•L’eau dans les milieux poreux
•Notions de base d’hydraulique souterraine
•Les équation de diffusivité en captif et en
libre
•Les types d’aquifères
•Solutions particulières des équations :
interprétation des pompages d’essai
•Bilans des nappes
•Modèles de nappes
4. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 4
L’eau dans les milieux poreux
– Milieux di-et tri-phasiques
– Porosité
– Homogénéité ou hétérogénéité
– Mouvements de l’eau dans la zone non saturée
5. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 5
Porosité
Vs : le volume de la matrice solide
Vl : le volume de l’eau
Vg : le volume d’air
V : le volume global du matériau
V = Vs + Vl + Vg
Volume des vides :
Vv= Vg+ Vl
V
Vv
Porosité :
vacuolaire
ouverte ou d ’interstices
de fissure
de conduit
Porosité « efficace »
6. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 6
Notions d ’hydraulique
souterraine : milieu saturé
0
)
(
e
q
t
u
div
Equation de continuité
dt
u
d
F
u
u
div
p
2
3
Equations de
Navier-
Stockes
p : pression
ρ : masse volumique
u : vitesse
qe : débit prélevé dans le milieu
F: forces à distance qui s’appliquent (telles la gravité)
ζ : viscosité volumique (négligeable devant )
μ : viscosité dynamique
7. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 7
Passer du
microscopique au
macroscopique :
exemple de
l ’équation de
continuité
0
.
.
q
t
U
div
Vitesse de filtration :
Représentation
hydraulique
non hydrocinématique
8. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 8
Loi de Darcy en
régime permanent
0
)
(
)
(
z
g
p
k
U
k perméabilité intrinsèque
dimension d’une surface (L2)
se mesure en Darce (10-12 m2)
µ est la viscosité dynamique de l’eau
9. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 9
Charge hydraulique et cote
piézométrique
z
g
p
g
u
h
2
2
z
g
p
h
Cote piézométrique :
Coefficient de perméabilité :
vitesse (L T –1)
K s’exprime en m s-1
g
k
K
0
.
h
K
U
Loi de Darcy :
0
h
K
U
V
h
h
K
K
K
K
0
0
0
0
0
0
Situation anisotrope
horizontale / verticale
10. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 10
Perméabilité et transmissivité
e
K
T h.
e : épaisseur mouillée de l ’aquifère
T transmissivité
s’exprime en m2 s-1 (L2 T-1)
11. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 11
Equations de diffusivité : 3 cas
0
.
.
q
t
U
div
0
.
h
K
U 0
)
(
.
.
)
(
z
g
p
k
U
0
0 exp p
p
+ équation d ’état
• de la matrice poreuse
• de l ’eau
ou
Résolution dans 3 cas :
• nappe libre
• consolidation de Terzaghi
• nappe captive
12. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 12
Nappe libre
Bilan de masse (pour l’unité de temps dt) :
F = V + D
F : flux massique entrant (par les faces verticales)
V : variation de la masse eau de l’élément
D : débit d’échanges verticaux
13. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 13
Equation pour une nappe libre
t
h
Q
h
y
h
K
y
h
x
h
K
x
.
)
(
.
)
(
.
t
h
Q
h
h
K
.
.
.
Soit :
équation non-linéaire
14. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 14
Nappe libre : 2 cas de linéarisation
Substratum horizontal et K constant
t
h
Q
h
h
div
K
)
.
(
.
K
Q
t
h
K
h
)
(
2
1 2
0
t
h
En permanent linéaire en h2
t
h
T
T
Q
h
Variations faibles par rapport
à l ’épaisseur de l ’aquifère :
T = K (h-σ) varie peu
t
h
Q
h
h
K
div
.
.
.
Équation de diffusion
15. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 15
Equations de diffusivité : 3 cas
0
.
.
q
t
U
div
0
.
h
K
U 0
)
(
.
.
)
(
z
g
p
k
U
0
0 exp p
p
+ équation d ’état
• de la matrice poreuse
• de l ’eau
ou
Résolution dans 3 cas :
• nappe libre
• consolidation de Terzaghi
• nappe captive
16. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 16
Cas des nappes captives (1)
Complexe, il faut tenir compte de :
• la compressibilité des grains
• la compressibilité de la matrice
poreuse par réarrangement des grains
cela introduit une compressibilité globale
t
p
t
.
.
.
.
.
g
Ss
On introduit alors le coefficient
d ’emmagasinement spécifique :
t
p
S
g
t
s
.
corriger le poly
17. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 17
Cas des nappes captives (2)
q
g
g
t
h
K
div
g
z
g
p
K
div .
.
.
.
.
.
.
.
.
q
t
h
S
h
K
div s
.
.
Donne une équation linéaire
du 2ème ordre en h :
t
p
S
g
t
s
.
z
h
g
p
.
t
h
g
t
p
.
.
corriger le poly
18. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 18
Cas des nappes captives (3)
q
t
h
S
h
K
div s
.
.
Quand K est isotrope
cela devient, en intégrant sur l’épaisseur, avec :
e : épaisseur de l ’aquifère
S = e . Ss coefficient d ’emmagasinement de la couche aquifère
T = e . K transmissivité de l’aquifère
Q = e . q débit d ’échange intégré sur l ’épaisseur de l ’aquifère
t
h
T
S
T
Q
h
.
19. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 19
Comparaison
nappe libre / nappe captive
t
h
Q
h
h
K
div
.
.
.
Nappe libre :
variations de la hauteur mouillée :
non linéaire linéarisable si faibles
variations : emmagasinement lié à
la porosité
Nappe captive :
transmission des pressions par
compression de la matrice :
linéaire mais coefficient
d ’emmagasinement très différent
de la porosité
T
Q
t
h
T
S
h
.
T
Q
t
h
T
h
.
20. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 20
Piézométrie et lignes de courant
0
h
K
U
z
g
p
h
Champ de potentiel : charge hydraulique
Equipotentielles : isopièzes
Lignes de flux équipotentielles :
27. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 27
Hydrogéologie : plan général
•L’eau dans les milieux poreux
•Notions de base d’hydraulique souterraine
•Les équation de diffusivité en captif et en
libre
•Les types d’aquifères
•Solutions particulières des équations :
interprétation des pompages d’essai
•Bilans des nappes
•Modèles de nappes
28. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 28
Interprétation des pompages
d ’essais : principes
Équation linéaire elliptique du 2ème ordre :
• solution unique sur un domaine déterminé D,
muni de conditions aux limites sur sa frontière F
et pour des conditions initiales déterminées
29. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 29
Interprétation des pompages
d ’essais : principes
Équation linéaire elliptique du 2ème ordre :
• principe de superposition, l’équation étant linéaire
en h et en q. Si (h1, q1) et (h2, q2) sont 2 solutions
particulières de l’équation de diffusion dans un
domaine D, alors toute combinaison linéaire à
coefficients fixes est solution de la même équation
pour les débits adaptés avec des conditions aux
limites adaptées
30. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 30
Conditions aux limites
flux imposés (Newman) :
limite étanche (flux nul) ou zone d’alimentation avec un débit
d’infiltration à travers la zone non saturée déterminée (cas d’un
affleurement).
potentiel imposé (Dirichlet) :
cote piézométrique qui est fixée (éventuellement variable dans
le temps, mais dont les variations ne dépendent pas de la nappe).
Ex : contact avec une nappe d’eau libre (mer, lac, rivière).
relation flux - potentiel imposée (Fourier) :
débit d’échange avec une rivière dépendant de la différence de
charge hydraulique entre rivière et nappe (une couche
semiperméable d’alluvions) selon la loi de Darcy.
31. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 31
Régime permanent, pompage
indéfini, nappe captive (1)
forage (cercle de rayon r0) qui, dans une nappe captive
d’extension infinie, pomperait en continu un débit constant Q, la
charge de la nappe étant fixée à un niveau H sur un cercle de
rayon R centré sur le forage.
0
.
1
.
1
2
2
2
t
h
S
h
r
r
h
r
r
r
h
Laplacien en coordonnées
polaires (r,θ)
Solution élémentaire : écoulement radial :
0
2
2
h
0
.
1
r
h
r
r
r
Cela donne :
32. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 32
Régime permanent, pompage
indéfini, nappe captive (2)
0
.
1
r
h
r
r
r
S ’intègre en : a
r
h
r
. Soit : b
r
Log
a
h
Equipotentielles = cercles
Flux traversant :
a
T
d
r
h
T
r
q .
.
2
.
.
2
0
33. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 33
Régime permanent, pompage
indéfini, nappe captive (3)
Le flux traversant le cercle rayon r0
est Q :
Le potentiel en R est H :
d ’où finalement :
(équation de Dupuit)
T
Q
a
2
R
Log
T
Q
H
b
2
R
r
Log
T
Q
H
r
h
2
)
(
Quid en nappe libre ?
a
T
d
r
h
T
r
q .
.
2
.
.
2
0
Flux indépendant de r.
b
r
Log
a
h
34. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 34
Solutions transitoires :
formule de Theis (1)
Nappe captive
régime non-
permanent
coordonnées
polaires
solution à
symétrie radiale
35. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 35
Solutions transitoires :
formule de Theis (2)
r
h
T
S
r
h
r
r
r
.
.
1
t
e
C
t
r
h Tt
Sr
1
.
.
, 4
2
Réponse impulsionnelle à un Dirac à
l ’origine des temps (fonction de Laplace) :
Équation de diffusivité :
36. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 36
Solutions transitoires :
formule de Theis (3)
On s’intéresse à un pompage « échelon » à l ’origine :
Convolution de la réponse impulsionnelle :
dt
t
e
C
T
r
h
T Tt
Sr
0
4
2
,
37. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 37
0
0
,
r
h
r
Solutions transitoires :
formule de Theis (4)
Conditions aux limites à l ’origine du temps :
Débit traversant un cercle de rayon r :
t
T
S
r
t T
Sr
e
C
T
d
e
S
C
r
r
h
T
r
t
r
Q
4
0
2
4
2
2
2
.
.
4
.
.
.
2
,
Pour r tendant vers 0 Q(r,t) tend vers Q constant pour t>0
)
(
4
4
,
/
1
u
W
T
Q
d
e
T
Q
t
r
h
u
2
.
.
4
r
t
S
T
u
avec
39. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 39
Approximation de Jacob
2
.
25
,
2
4
~
,
Sr
t
T
Log
T
Q
t
r
h
)
(
4
4
,
/
1
u
W
T
Q
d
e
T
Q
t
r
h
u
Pour t grand approximation log :
Droite sur un papier log : facilité d ’interprétation
40. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 40
Pompage d ’essai de durée limitée :
courbe de remontée
2
2
4
4
4
,
Sr
t
t
T
W
Sr
Tt
W
T
Q
t
r
h o
o
t
t
t
Log
T
Q
t
r
h
4
~
,
Et au bout d ’un temps suffisant
la remontée ne dépend plus que de T
41. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 41
Pompage d ’essai : une
« méthode inverse » élémentaire
•Pomper suivant un protocole spécifié
•Suivre les niveaux piézo du forages et de piézos de contrôle
•Choisir une configuration “ type ” de l’aquifère
•Dans l’hypothèse de cette configuration, le calcul analytique de
l’évolution du rabattement du niveau piézométrique dans le puits ou
dans les piézomètres de contrôle donne une courbe dépendant de
plusieurs paramètres (par exemple, dans le cas simple de Theis, de 2
paramètres T et S) : on “ identifie ” ces paramètres de l’aquifère en
ajustant la ou les courbes théoriques aux séquences de mesures
•Valider les hypothèses par une analyse de la qualité d ’ajustement
43. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 43
Interprétation (2)
h(t) = 9,12 - 2,9 log(t)
t en mn h en m log10
pente :0,183 Q/T = 2,9
débit de pompage : 42 m3/h
il vient T=7,3 10-4 m/s
Temps pour un rabattement nul t=1300 s
Distance x du piézomètre au puits d’essai :140 m
il vient S= 2,25 T t0/x2 = 1,1 10-4 (nappe captive)
44. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 44
Hydrogéologie : plan général
•L’eau dans les milieux poreux
•Notions de base d’hydraulique souterraine
•Les équation de diffusivité en captif et en
libre
•Les types d’aquifères
•Solutions particulières des équations :
interprétation des pompages d’essai
•Bilans des nappes
•Modèles de nappes
48. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 48
Evaluer des ressources en eau
souterraines mobilisables (1)
Apports à l ’aquifère ressources mobilisables
Ressources mobilisées = soustraites aux exutoires naturels
L’exploitation d’une ressource peut en gâcher une autre
Ressources non renouvelables :
captif libre
réservoirs aquifères profonds des grands bassins sédimentaires
taux global de renouvellement faible (inférieur à 0,01)
49. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 49
Connaissance de la géométrie du réservoir : étendue, puissances
(décrites par une carte d’isopaches – courbes d’égales épaisseurs des
couches aquifères), connaissance de la distribution des paramètres
d’emmagasinement.
Cette estimation ne doit pas se réduire au chiffrage d’un volume d’eau global mais doit le
répartir dans l’espace en fonction de la structure du réservoir aquifère, de ses variations de
puissance et surtout de l’importance et des positions respectives des composantes dont les
coefficients d’emmagasinement (S) sont d’ordre de grandeur différents :
-aquifères à nappe libre (y compris par dénoyage d’aquifère captif) : S ~ 10-2 ou plus ;
-formations capacitives mais peu transmissives à fonction de “ magasin ” (aquitards) : S ~ 10-3 ;
-aquifères à nappe captives : S ~ 10-4.
Evaluer des ressources en eau
souterraines mobilisables (2)
50. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 50
R1 : réserve exploitable par dénoyage d’aquifère à surface libre (S # 10-2)
R2 : réserve exploitable par dénoyage d’un aquitard drainé par dépression de
l’aquifère captif contigu (S # 10-3)
R3 : réserve explotable par dépression de l’aquifère captif (S # 10-4)
1 : surface piézométrique naturelle de l’aquifère libre
1’ : surface piézométrique naturelle de l’aquifère captif
2 : surface piézométrique naturelle de l’aquitard
3 : surface piézométrique abaissée à la profondeur maximale estimée praticable
51. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 51
Hydrogéologie : plan général
•L’eau dans les milieux poreux
•Notions de base d’hydraulique souterraine
•Les équation de diffusivité en captif et en
libre
•Les types d’aquifères
•Solutions particulières des équations :
interprétation des pompages d’essai
•Bilans des nappes
•Modèles de nappes
52. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 52
Modèles de nappes
Discrétisation des équations sur un maillage :
Transmissivité – T
Coefficient d’emmagasinement – S
Débit prélevé ou injecté – Q
Infiltration par la pluie efficace – Inf
(ou par la maille de la nappe d’au-dessus)
Niveau piézométrique ou charge – H
53. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 53
Principe de calcul
On applique à chaque maille les lois fondamentales de
l’hydrodynamique. On mène les calculs d’une maille à l’autre par
approximations successives de manière itérative. Partant d’un état
initial des charges dans les mailles, on les recalcule les unes après
les autres plusieurs fois avec les charges des mailles voisines et
les conditions de débit, d’infiltration et de charges imposées dans
certaines mailles situées en limite. On arrête les itérations
lorsqu’on obtient une quasi stabilisation des charges calculées
dans toutes les mailles.
54. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 54
Les limites
Verticales : substratum (« mur ») et toit
Horizontales : - naturelles : potentiel ou débit imposé, mixtes
- arbitraires : (modèle partiel) mais selon
lignes de courant (flux nul) ou
équipotentielles (cote imposée)
55. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 55
La discrétisation
C
S
O E
N
Equation d ’équilibre en permanent :
Q + Inf + ∑TCi (Hi – H) = 0
)
(
.
. ,
4
1 t
i
t
i i
t
dt
t
H
H
T
Infilt
Q
dt
H
H
S
A
A Aire de la maille (=dx2 pour une maille carrée de côté dx)
2
2
p
puits
maille
r
a
Log
T
Q
H
H
Corrections pour singularités
(exemple d ’un puits pompage)
57. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 57
Modèles multicouches (quasi-tridim.)
Ecoulements strictement
bi-dimensionnels
horizontaux dans les
aquifères
Kx = Ky = Kh
Kz = 0
Ecoulements mono-
dimensionnels verticaux
dans les semi-perméables
Kz = Ky
Kx = Ky =0
Empilement d’aquifères séparés par des semi-perméables
58. Pierre-Alain ROCHE HYDROLOGIE Hydrogéologie2 58
Toute différence de charge entre deux aquifères séparés par une semi-
perméable produit un débit d’échange par drainance ;
Les aquifères sont géométriquement délimités par les cotes de leur
toit et de leur mur ;
Les semi-perméables peuvent être réels ou fictifs (pour différencier
deux réservoirs de comportement hydraulique distinct) ;
L’extension des semi-perméables est automatiquement définie par le
toit de l’aquifère sous-jacent et le mur de l’aquifère sus-jacent ;
Les semi-perméables sont supposés non capacitifs ; le volume d’eau
qu’ils peuvent libérer est négligeable par rapport au volume d’eau
disponible dans les aquifères ;
Modèles multicouches (quasi-tridim.)